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Bonne nouvelle : la sophrologie sort de sa grotte obscure, elle devient de plus en plus connue auprès du grand public et des professionnels de santé. Tant mieux! je n’aurai  à faire moins de powerpoint pour expliquer l’un de mes métiers…

Mais qui dit « youpii, plus de sophrologie, dit youpiiii plus de sophrologues »…

Un florilège d’écoles naissent régulièrement,  le métier n’étant pas réglementé, n’importe qui peut exercer en tant que sophrologue. Du coup, il y a autant de praticiens que de restos à Sushis à Paris…et comme partout, il y a boire et à respirer.

Pour être honnête : tout le monde peut faire de la sophrologie et c’est ce qui constitue sa puissance ! Mais tout le monde ne peut pas être sophrologue : qualités d’écoute, créativité, ancrage, non-jugement, bienveillance et adaptabilité ne sont pas à la portée de tous. Ce sont des compétences qui s’acquièrent avec de l’expérience et un travail  d’introspection profond. Sans oublier l’empathie bien sûre (qui est pour moi innée mais souvent mise au dernier plan des relations humaines mais c’est un autre sujet!).

Alors comment choisir la sophrologue appropriée? …Comment s’y retrouver pour dénicher des professionnelles compétentes?

 

VOTRE RESEAU

Dans un premier temps,vous pouvez vous référer aux professionnels de santé (médecins, psys, kinés…) ou à des personnes de votre entourage. Il est bien sûre plus facile de faire confiance à quelqu’un qui vous a été recommandé. Attention cependant, cela ne veut pas dire automatiquement que la sophrologue est apte à vous accompagner car il arrive qu’elle réponde aux besoins d’un individu et pas à ceux d’un autre.

Vous pouvez également aller sur les pages jaunes ou sur internet. Prenez le temps de chercher car les premiers résultats sortants ne sont pas bien sûre liés à la compétence de la sophrologue mais à un système d’algorithme propre aux moteurs de recherche.

LA FORMATION

mais surtout LA DEMARCHE INTRAPERSONNELLE

Sur le site de la sophrologue, vous pouvez voir ses diplômes, ses autres qualifications, son expérience. Des collaborations avec le milieu médical a des chances de lui conférer des compétences avérées.

Quelque soit la personnalité et la formation, le métier de  sophrologue  consiste essentiellement à utiliser les techniques de sophrologie pour les adapter au plus près de votre histoire et de votre personnalité. Sans  imposer une vision du monde ou satisfaire un désir ardent d’aider à tout prix sans prendre en compte  votre rythme, vos besoins de l’ici et maintenant. Sans ces principes ou si la professionnelle a recours à autre chose qu’à la mise en mouvement du corps, à la respiration et à la visualisation, ce n’est pas de la sophrologie! Pourquoi pas, mais il convient qu’elle le précise.

Un autre point important essentiel à mes yeux : son niveau de développement personnel . En plus d’une solide formation, une sophrologue se doit d’avoir entrepris un travail sur elle-même significatif. C’est aussi, voire plus important que sa formation : une sophrologue est comme un guide de montagne, aimeriez-vous la suivre si elle n’a pas expérimenté elle-même les sentiers, les dénivelés, les incertitudes et les joies du parcours?

Psychothérapies, approches corporelles, domaines artistiques …peu importe.

La professionnelle que je suis aujourd’hui trouve son ancrage à travers l’expérience de différentes thérapies et des pratiques issus des arts vivants, de l’activité physique sans oublier les retraites méditatives de pleine conscience.

 

 

FAIRE CONFIANCE A VOTRE RESSENTI

Lors de la rencontre, votre ressenti est essentiel : est-ce que cette personne vous inspire confiance?  C’est peut-être une bonne sophrologue mais elle ne nous convient pas.

Et puis, on peut observer si elle respecte des règles minimales.

Nous pouvons nous inspirer de cette liste, issue d’un livre de Christophe André et François Lelord sur le droit des patients

  • Le droit d’être écouté. Si votre thérapeute ne vous écoute manifestement pas, et ce, de façon régulière (tout le monde peut être fatigué un jour !), s’il a trop souvent l’air pressé ou agacé par vos propos, posez-vous des questions sur sa capacité à vous aider.
  • Le droit de recevoir des réponses aux questions que vous vous posez : à quelle école appartient le thérapeute ? quels sont ses diplômes ? quelles sont ses méthodes ? pourquoi utilise-t-il telle ou telle technique ?

Voici quelques caractéristiques importantes, selon nous, pour tout bon thérapeute :

  • Il ne vous embarque pas tout de suite dans une thérapie. Il vous explique comment il voit votre problème.
  • Il vous explique comment va se passer la thérapie.
  • Il met au point avec vous des objectifs réalistes.
  • Il accepte ou encourage vos questions et vos remarques.
  • Il ne cherche pas à devenir votre ami ou votre gourou.
  • Il ne se sent pas obligé de dire du mal des autres écoles de thérapie. Il accepte que vous interrompiez la thérapie, sans essayer de vous culpabiliser ou de vous angoisser, mais après vous avoir donné son avis sur ce point. »

Citation extraite de « L’estime de soi. S’aimer pour mieux vivre avec les autres »

J’espère que cet article vous permettra d’y voir plus clair et je vous souhaite de rencontrer la professionnelle qui vous accompagnera de manière juste pour un beau voyage intérieur.

En attendant, vous pouvez regarder mes vidéo sur ma chaine Youtube http://shorturl.at/gjtEZ

Visitez mes autres articles à propos du stress : https://www.grainesdelotus.com/2020/05/24/comment-debuter-en-sophrologie/

*NB:  j’évoque les sophrologues au féminin  car la profession est majoritairement féminine.

 

 

 

 

 

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